[BG] Sorhenian

Le dévot s'avanca jusqu'a l'entrée du dortoir, ses frères qui n'étaient pas d'office, dormaient déjà à poing fermé . . .
C'est alors que ce bruit effroyable retentit dans le ciel , un orage peut-être pensa Sorhenian mais le tonnaire était trop persistant, c'etait quelque chose de plus grand, de plus
inquiètant . . .

En effet, une faille venait de s'ouvrir juste au dessus du monastère, une faille de la mort !
Puis tout s'enchaina très vite, les cris, les lumières vascillantes, l'odeur du sang . . .

Sorhenian pria les dieux une dernière fois de leur venir en aide puis prit son baton et fonca au cloitre , là-bas il trouva ses frères, ceux qui étaient toujours en vie . . . , combattant pour leur vie, le clerc soigna les bléssés de son mieux tout en maintenant à distance la horde qui déferlait de la faille mais hélas ,il du abandonner et ,pour sa vie , se réfugier dans les hauteurs.

'Je ne veux pas mourir, je veux vivre !' Cette phrase martelait l'esprit du pauvre homme qui, de rage, frappait à grand coup le crane du créature déja morte. . .

C'est alors que le coup de crochet arriva, d'un coup net, le dos du malheureux s'ouvrit pour en laisser jaillir la source de vie ,cette même vie qui allait ,il le savait, bientôt le quitter. . .

Quand on meurt ,tout semble se dérouler au ralenti, la sensation de tomber et la chute elle même, comme si les dernières pensée devaient être réflechie au moment de quitter ce monde. . .

Maudit soient les dieux, une vie entière de dévotions, de prières, de sacrifices !
Comment peut-on laisser une telle chose arrivé et surtout à nous, pourquoi ces gardiens, qui étaient au courant que la région étaient instable, sont tout de même partis !
Tant de question ,tant de haine, tant de rage !

La mort n'est pas encore venue ,la créature l'a laisser pour mort ,des pilleurs renégat approchent , sans doute le massacre est déjà terminé et les alentours viennent récupérer ce qu'ils peuvent. . .

Le clerc murmure à l'un d'eux :
Je ne veux pas mourir, aider moi . . . Je veux vivre!

Sur ces mots le crépuscule tombe ,Plus de bruit, plus rien quand soudain un léger son ,un ronronnement régulier,une machine?
Tout semble aller très vite , les sensations, les émotions, les souvenirs , la lumière d'une embrassure, Sorhenian voit un individu en premier puis un énorme amas de machine, le décor est impressionnant.

'c'est cela la mort' ?

L'homme rit au éclat et ne cesse de hurler qu'ils ont réussi!
Le clerc ignore ce dont il parle mais une chose est sur, plus rien ne sera pour lui comme avant . . .