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BG : Elveran

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Message  Erkenbrand Mer 14 Sep - 21:21

Mathosien
Taille : presque deux mètres
Poids : 130 kg
Cheveux : blond – roux
Yeux : verts

Description :

Un guerrier plus qu’imposant, à la musculature sculpté par d’innombrables entrainements, à la démarche souple de l’épéiste confirmé.
Un regard dur, froid, qui semble jauger tous ceux sur qui il se pose. Le vert pâle de ses yeux en a mis plus d’un mal à l’aise.
Un visage taillé à la serpe, et une joue marquée d’une cicatrice.



Destins croisés :

Je porte ma première armure matelassée, et une épée en bois lestée de plomb.
La cour du château est baignée de soleil alors que j’attaque le manequin d’entrainement sur les ordres du Maitre d’Arme du château.
Je galope à la rencontre d’un adversaire couvert d’acier de la tête aux pieds, j’abaisse ma lance alors qu’il abaisse la sienne.
Il me cueille au creux de l’épaule, et m’envoie s’écraser au sol, sous les ovations de la foule… ma première joute.
La place d’une ville, ma lame ne tremble pas dans ma main, un jeune noble me fait face, nous tournons lentement l’un en face de l’autre, sous le regard de nos témoins.
Je roule dans des draps blancs, et sourit en saisissant la taille d’une jeune femme, j’embrasse sa gorge nue, et elle rit… une maitresse ?
Il s’élance, et frappe de taille… J’ai posé un genou au sol, et tandis que sa lame passe au dessus de ma tête, la mienne lui crève le ventre et brise ses vertèbres… Mon premier duel.
La bataille fait rage autours de moi, les lames s’élèvent et s’abattent, nous enfonçons en rugissant les rangs des mercenaires engagés par le tyran.
Ma lourde épée maniée à deux mains tournoie, frappant de gauche et de droite.
Un Eth bondit vers moi, pour s’effondrer aussitôt, la jambe tranchée.
Un colossal Bahmi le remplace, pour le rejoindre dans la mort aussi vite.
Nous avançons encore et encore, nous allons briser leurs rangs… Nous allons enfin mettre fin à cette guerre fratricide…
Le ciel semble se déchirer… Douleur… Douleur… Néant.

On m’apprend à lire, et à écrire, assis devant un pupitre d’une salle grise et froide.
On me désigne des symboles, des armoiries, et je dois reconnaitre ces dernières, leur associer une famille noble, une devise. Une leçon ?
Une épée d’entrainement, un bouclier presque aussi grand que moi, et mon frère ainé qui frappe dessus en riant, jusqu'à me renverser au sol. Il se penche, puis me tend la main, m’aide à me relever… Un simple jeu ?
Je marche sur les pas d’un chevalier, je me trouve loin de la demeure familiale, je porte son bouclier, que je lui confie quand il me le demande. Ecuyer ?
Je suis agenouillé, et je prie Thédéor, le sol est dur et froid sous mes genoux, la pierre écorche ma peau, la faim me tenaille, mais je n’en laisse rien paraitre… Le jour s’est levé, je suis de nouveau agenouillé, mais le chevalier se tient devant moi, son épée a frôlé mon épaule, un violent revers de sa main s’est écrasé sur ma joue, j’ai prêté les serments de loyauté au Roi… Mon adoubement.
Je me tiens debout, sur une basse colline, les bahmis et les Eths se trouvent près de moi et des quelques hommes encore en vie de la garde du Roi. Les rebelles nous font face, ils avancent…
Ils nous ont vaincus à chaque fois, ils prétendent agir pour le bien commun mais ils ont trahi leur Roi, NOTRE Roi, nous avions prêté serment, et ils ont rompu le leur.
Leur charge enfonce nos rangs, les déchire.
Je lève mon bouclier, me concentre… L’énergie que je relâche, tel un marteau, vient fracasser l’armure et le torse d’un des chevaliers félons face à nous. Un deuxième est déjà sur moi, son casque à nasal ne le protège pas assez, mon bouclier pulvérise sa mâchoire, transforme son visage en une pulpe sanglante. Un autre homme prépare une incantation, lève une main et entonne son sortilège d’une voix qui se transforme en gargouillis alors que ma lame déchire sa gorge, suivi d’une corolle de gouttes écarlates. Je recule toutefois, si nombreux, trop nombreux… Un bruit strident me vrille les oreilles.
Le ciel semble se déchirer… Douleur… Douleur… La douleur passe, et je rouvre les yeux, je piétine dans la cendre, et comprend qu’il s’agit de celle de mes ennemis, mais aussi des mercenaires et de mes quelques frères d’armes, des formes sont agenouillées ou avachis dans cette cendre…
Elles bougent et se relèvent lentement, avec d’étranges mugissements.
Les créatures n’ont plus rien de ce qu’elles étaient, il s’agit de morts assoiffés de sang…
Aedraxis nous a trahi, je le distingue au loin, qui recule avec ses conseillers, je l’imagine peut être, mais je crois voir un sourire ourler ses traits.
Une poignée d’hommes hébétés se tient debout, peinant encore à appréhender l’horreur de la situation.
Les créatures commencent à se jeter sur cette misérable poignée, j’entends leurs hurlements alors qu’ils sont dévorés vifs. Un sort, et l’énergie me nimbe, m’entoure d’un bouclier, les morts qui affluent désormais se pressent contre lui, le martèlent, le griffent et le mordent sans parvenir à le percer. Je frappe, je taille et je les renvoie dans la mort, aussi vite que je le peux mais… Le bouclier cède… Elles sont là, sur moi… Une multitude contre laquelle je ne peux rien, elles bondissent et je m’effondre. Des dizaines de mains se tendent, tirent sur les plaques de mon armure, arrachant celles-ci, puis d’autres encore s’acharnent sur mon haubert, rompant les mailles une à une.
Je hurle enfin une malédiction envers le Tyran que j’ai servi, tandis que leurs dents plongent dans mes chairs encore et encore... Douleur… Douleur… Néant.

Ma main, une main fine, une main d’enfant se tend, saisit une pièce de bois, et la déplace. La main ferme et assurée de mon père déplace elle un cavalier. « Mat » Il me sourit, et m’ébouriffe les cheveux… Un premier jeu ?
Il est tard, la nuit est tombée, je suis courbatu car je me suis entrainé au maniement de l’épée du petit matin jusqu’au soir, maintenant, à la lueur d’une chandelle, je lis. Il s’agit d’un traité sur l’art de la guerre, on y enseigne quand utiliser les archers, quand préférer la phalange, quel usage faire de la cavalerie. On y explique qu’une guerre se décide à la fois par le nombre, mais aussi par le cœur que mettent les hommes à combattre…
Ma main déplace un pion, en diagonale, et un fou le prend aussitôt, je souris, car alors mon père expose sa Reine à ma tour. La Reine tombe… Sa main est moins forte que par le passé, et mon esprit plus vif, plus alerte, son roi est mis en échec, puis mat enfin… L’apprentissage de la stratégie.
Je fais tournoyer mon épée, et la pointe dans une direction, mes hommes chargent, et écrasent les gobelins que nous traquions… Mise en pratique des leçons ?
Ce porc d’Aedraxis a levé une armée étrangère pour défendre des terres qui ne le reconnaissent plus comme Roi, ou plutôt pour tenter de conserver sienne des terres qu’il tyrannise. La lame haute, le verbe plus haut encore, je clame un discours de défi, et réchauffe le cœur des hommes.
Nous chargeons… nous chargeons vers la victoire.
Le ciel semble se déchirer… Douleur… Douleur… Je m’effondre et tombe à genoux. Je tente de me relever, mais j’en suis incapable… J’entends un gémissement qui n’est pas le mien et qui s’échappe pourtant de ma gorge. Sans que je n’en sois responsable, je me relève. Mon corps ne m’appartient plus, et je ne comprends pas ce qui m’arrive. Des hommes aux yeux fous me regardent, terrifiés. Une silhouette titubante me dépasse, et se jette sur l’un d’eux, lui arrachant la gorge de ses dents.
Une voix en moi désire hurler, JE tente de hurler de toute la force de mon âme… Mais mon âme n’est plus que la captive d’un corps souillé. Je m’élance vers un chevalier nimbé d’un bouclier magique, je frappe, griffe, et mord… Sa lame perse mon cœur… Douleur… Douleur… Délivrance.


J’ouvre les yeux et les souvenirs m’assaillent, trop de souvenirs, tant de souvenirs, des souvenirs de plusieurs vies…
Une voix tente de m’apaiser, elle me dit que j’ai été ramené, que j’ai…
Mais qui suis-je… ?
Ma vue se brouille… et je me vois tuer un Eth. Je me vois pourfendre un gobelin. Je me vois fracasser le thorax d’un ennemi, et pourfendre une goule.
Je suis la plus parfaite machine de mort qui ait jamais vu le jour, et j’honorerais ceux qui m’ont fait ce présent. Voila qui et ce que je suis. Du moins... je tente de m'en convaincre.
Mais... la question ne me quitte pas vraiment.


:hrp: Voili voila, ma libre interprétation du "cumul" des âmes, bien qu'apparemment, dans les faits exposés dans ce que j'ai pu lire à droite et à gauche, une seule personnalité prédomine, j'ai trouvé plus intéressant de les mêler et les fusionner d'un point de vue RP.

Erkenbrand

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Date d'inscription : 04/09/2011

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